instituéen vertu de l'article 115 de la loi n° 65-00 précitée. Article 5 : Les personnes visées à l'article 3 ci-dessus sont réparties selon les professions et les activités qu'elles exercent. La liste des catégories et des sous-catégories des personnes exerçant lesdites professions et activités est fixée par voie réglementaire
Enne soumettant pas les vĂ©hicules des particuliers Ă ces mĂȘmes dispositions, le lĂ©gislateur n'a pas mĂ©connu le principe d'Ă©galitĂ© devant les charges publiques. ( 2013-685 DC, 29 dĂ©cembre 2013, cons. 51, JORF du 30 dĂ©cembre 2013 page 22188, texte n° 3) 5. ĂGALITĂ. 5.4. ĂGALITĂ DEVANT LES CHARGES PUBLIQUES.
Lesimportations de biens sont soumises Ă la TVA. Depuis le 1er janvier 2022, autoliquider la TVA Ă lâimportation est obligatoire et automatique pour toutes les entreprises et certains organismes publics identifiĂ©s Ă la TVA en France. La TVA Ă lâimportation reste recouvrĂ©e par la DGDDI lorsque le redevable est un particulier ou un organisme public non-identifiĂ© Ă la
ArticlesL 624 9 Et Suivants Du Code De Commerce Page 34 sur 50 - Environ 500 essais Mahomet 14366 mots | 58 pages Cette charge ne cesse dâĂȘtre dĂ©ductible en application de lâarticle 238-A du CGI que lorsquâelle est versĂ©e dans. Montre plus
Ăcompter du 30 janvier 2022, la dose de rappel devient obligatoire pour tous les professionnels travaillant dans les secteurs sanitaire et mĂ©dico-social soumis Ă l'obligation vaccinale depuis
Vules procĂ©dures suivantes : Le groupement agricole d'exploitation en commun GAEC de Coupet a demandĂ© au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Clermont-Ferrand d'ordonner Ă la sociĂ©tĂ© Orange, sur le fondement des dispositions de l'article L. 521-3 du code de justice administrative, d'arrĂȘter de maniĂšre temporaire le fonctionnement de l'antenne de
FKJ3XLw. Sous rĂ©serve des dispositions relatives Ă l'apport en sociĂ©tĂ© des fonds de commerce prĂ©vues aux articles L. 141-21 et L. 141-22, toute vente ou cession de fonds de commerce, consentie mĂȘme sous condition ou sous la forme d'un autre contrat, ainsi que toute attribution de fonds de commerce par partage ou licitation, est, sauf si elle intervient en application de l'article L. 642-5, dans la quinzaine de sa date, publiĂ©e Ă la diligence de l'acquĂ©reur sur un support habilitĂ© Ă recevoir des annonces lĂ©gales dans le dĂ©partement dans lequel le fonds est exploitĂ© et sous forme d'extrait ou d'avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. En ce qui concerne les fonds forains, le lieu d'exploitation est celui oĂč le vendeur est inscrit au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s.
Code de commerce article L141-2 Article L. 141-2 du Code de commerce Article précédent - Article suivant - Liste des articles Au jour de la cession, le vendeur et l'acquéreur visent un document présentant les chiffres d'affaires mensuels réalisés entre la clÎture du dernier exercice comptable et le mois précédant celui de la vente. Pendant une durée de trois ans à compter de l'entrée de l'acquéreur en jouissance du fonds, le vendeur met à sa disposition, à sa demande, tous les livres de comptabilité qu'il a tenus durant les trois exercices comptables précédant celui de la vente. Toute clause contraire est réputée non écrite. Article précédent - Article suivant - Liste des articles
RenvoyĂ©e Ă la commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de lâadministration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique, Ă dĂ©faut de constitution dâune commission spĂ©ciale dans les dĂ©lais prĂ©vus par les articles 30 et 31 du RĂšglement.prĂ©sentĂ©e par Mesdames et Messieurs AndrĂ© CHASSAIGNE, Marie-George BUFFET, Gaby CHARROUX, François ASENSI, Bruno Nestor AZEROT, Huguette BELLO, Alain BOCQUET, Jean-Jacques CANDELIER, Patrice CARVALHO, Marc DOLEZ, Jacqueline FRAYSSE, Alfred MARIE-JEANNE, Jean-Philippe NILOR, Nicolas SANSU, DĂ©putĂ©-e-s. EXPOSĂ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, En France, 700 000 Ă 900 000 entreprises pourraient changer de main entre 2000 et 2020, notamment du fait du dĂ©part en retraite de nombreux chefs dâentreprise. Pour la seule rĂ©gion Ăle-de-France, la CCI de Paris indique que ce sont prĂšs de 150 000 entreprises de moins de 50 salariĂ©s qui seront en cession entre 2010 et 2025, et que seuls 10 % des employeurs anticipent leur dĂ©part. Les salariĂ©s concernĂ©s par ces transmissions sont trĂšs nombreux une association estime leur nombre Ă prĂšs de 3 millions ; ce sont autant dâemplois qui sont en jeu. En effet, ces cessions connaissent des issues trĂšs variables. Nombre dâentreprises ne trouvent pas acquĂ©reur. Selon lâInsee, un tiers des entreprises ne rĂ©ussissent pas leur transmission, ce qui reprĂ©sente 40 000 emplois perdus par an et environ 10 000 Ă lâĂ©chelle de lâĂle-de-France. Dâautres entreprises seront reprises, mais cela sâaccompagnera de restructurations ou encore de dĂ©mantĂšlements, avec leur lot de licenciements. Lâenjeu est de taille puisquâil sâagit de sauvegarder et maintenir lâemploi dans nos territoires. Nous devons donc trouver des solutions innovantes pour favoriser la prĂ©servation de lâemploi. Or, nous constatons que les salariĂ©s sont pratiquement toujours tenus Ă lâĂ©cart de la vente de leur entreprise, ils sont spectateurs de ce qui se passe, subissant les ventes et reventes de leur entreprise avec pertes et fracas, et sans jamais pouvoir intervenir sur leur propre destin. Pourtant la reprise de leur entreprise par les salariĂ©s est une alternative crĂ©dible parce quâils sont les premiers Ă souhaiter le maintien des emplois et parce quâils connaissent parfaitement leur entreprise. Ils sont donc en capacitĂ© de poursuivre lâactivitĂ© sans dĂ©lai, Ă condition que la transition soit prĂ©parĂ©e. La solution la plus souhaitable est la reprise sous forme coopĂ©rative. En effet, ce modĂšle Ă©conomique a bien des avantages â La pĂ©rennitĂ© des entreprises sous statut coopĂ©ratif est plus grande. Selon la confĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des Scop qui sâest basĂ©e sur lâenquĂȘte SINE, produite par lâINSEE, qui porte sur la gĂ©nĂ©ration dâentreprises créées en 2006, les Scop et les Scic sont des entreprises plus pĂ©rennes que les autres puisque leur taux de pĂ©rennitĂ© Ă 3 ans est de 77 % contre 65 % pour lâensemble des entreprises françaises, Ă 5 ans de 63 % pour seulement 50 % en France, ceci avec un taux de rentabilitĂ© identique, voire lĂ©gĂšrement supĂ©rieur pour les coopĂ©ratives. â La reprise sous forme de coopĂ©rative garantit Ă©galement que la production restera en France, les salariĂ©s-sociĂ©taires Ă©tant peu enclins Ă dĂ©localiser leur propre emploi. Il sâagit donc dâagir pour le dĂ©veloppement Ă©conomique et social de nos territoires. â Enfin, câest un formidable lieu dâĂ©ducation populaire, câest la dĂ©mocratie qui gagne la sphĂšre Ă©conomique. Pour inciter les salariĂ©s Ă reprendre leur entreprise sous forme coopĂ©rative, nous proposons de crĂ©er un droit de prĂ©emption. Ce droit nouveau, qui participe dâun bouleversement culturel, fixe un cadre normatif permettant aux salariĂ©s de prendre leur place dans le processus de vente. En effet, nâĂ©tant pas rompus Ă cet exercice, ils en sont trĂšs facilement tenus Ă lâĂ©cart si les rĂšgles ne sont pas adaptĂ©es. Actuellement, la loi oblige le propriĂ©taire Ă informer les salariĂ©s en cas de vente du fonds de commerce ou de parts reprĂ©sentant une participation majoritaire dans lâentreprise, ceci afin quâils puissent effectuer une offre dâachat. Câest incontestablement une avancĂ©e. Cependant, on imagine combien il doit ĂȘtre difficile aux salariĂ©s de sâorganiser pour nĂ©gocier et faire une offre au propriĂ©taire. Bien souvent le temps manquera et ils rateront cette opportunitĂ©. Nous proposons de permettre aux salariĂ©s de prendre part aux nouvelles ventes. Si lâemployeur trouve un nouvel acquĂ©reur, il informe les salariĂ©s des conditions de cette vente, cela constitue une offre de vente. De ce fait, si les salariĂ©s sont intĂ©ressĂ©s, ils pourront se substituer au nouvel acquĂ©reur, ils auront la prioritĂ© sur lui. La prochaine Ă©tape sera la gĂ©nĂ©ralisation de ce principe Ă lâensemble de situations dans lesquelles les salariĂ©s peuvent racheter leur outil de production, leur entreprise. Ce droit nouveau, tel que nous le concevons, ne sâoppose pas au droit constitutionnel de propriĂ©tĂ©. Il est dâailleurs trĂšs proche des droits de prĂ©emption existants, Ă lâimage de celui du locataire lorsque le propriĂ©taire vend son appartement, du locataire titulaire dâun bail Ă usage commercial ou artisanal, de lâexploitant dâun fonds de terre ou dâun bien rural, dâune commune sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce, les baux commerciaux et les terrains faisant lâobjet de projets dâamĂ©nagement commercial. Concernant les salariĂ©s, ce droit se justifie dâautant plus que lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral est en cause puisquâil sâagit dâassurer la pĂ©rennitĂ© et lâimplantation locale dâune entreprise et de ses emplois. Pour conclure, il nous semble quâun droit doit toujours ĂȘtre pensĂ© et jugĂ© en fonction de son efficience. Câest pour cela que cette proposition ne se contente pas de dĂ©crĂ©ter un droit de prĂ©emption des salariĂ©s sur leur entreprise lorsque celle-ci est en vente, elle met les salariĂ©s en situation dây parvenir. Pour cela, nous proposons diffĂ©rents dispositifs permettant aux salariĂ©s de travailler sur le projet de reprise en amont, car le dĂ©faut dâanticipation est lâun des grands obstacles Ă la reprise. Cette possibilitĂ© pour les salariĂ©s dâĂ©voquer et de travailler Ă un projet de reprise sâinscrit pleinement dans le droit constitutionnel de chaque travailleur de participer, par lâintermĂ©diaire de ses dĂ©lĂ©guĂ©s, Ă la dĂ©termination collective de la gestion des entreprises. Lâarticle 1er propose de crĂ©er un droit de prĂ©emption des salariĂ©s lorsque le propriĂ©taire de plus de 50 % des parts sociales dâune SARL ou dâactions ou valeurs mobiliĂšres donnant accĂšs Ă la majoritĂ© du capital dâune SA, ou encore dâun fonds de commerce, veut vendre. Ce droit est applicable dans les entreprises employant jusquâĂ 249 salariĂ©s. ConcrĂštement, si les salariĂ©s nâont pas achetĂ© le fonds de commerce ou les parts de lâentreprise au moment oĂč ils ont Ă©tĂ© informĂ©s de la vente, ils restent prioritaires. Ce droit de prĂ©emption se manifeste de la façon suivante lorsquâun employeur trouve un acquĂ©reur, il doit le notifier aux salariĂ©s. Lâemployeur doit les informer du prix et des conditions de la vente, et leur donner un accĂšs aux documents comptables. Pendant deux mois, les salariĂ©s pourront se substituer au nouvel acquĂ©reur et devenir propriĂ©taires de lâentreprise. Lâarticle 2 prĂ©voit dâamĂ©liorer le droit dâinformation des salariĂ©s. La reprise dâune entreprise ne peut pas ĂȘtre dĂ©cidĂ©e du jour au lendemain, il faut permettre aux salariĂ©s dây rĂ©flĂ©chir et dây travailler en amont. Cet article propose la crĂ©ation dâune heure mensuelle dâinformation syndicale, Ă lâimage des droits existant dans la fonction publique. Aujourdâhui encore, les syndicats rencontrent les plus grandes difficultĂ©s Ă rĂ©unir les salariĂ©s. Du reste, dans les entreprises oĂč il existe un comitĂ© dâentreprise, ses Ă©lus pourront demander Ă un expert dâĂ©tudier la faisabilitĂ© du projet, ce qui reprĂ©sente une garantie supplĂ©mentaire de rĂ©ussite. Enfin, en cas de vente, les salariĂ©s auront accĂšs Ă la base de donnĂ©es Ă©conomiques et sociales, et pourront ainsi se faire une idĂ©e prĂ©cise de lâĂ©tat de lâentreprise. Ces droits nouveaux permettront de prĂ©parer et de favoriser la reprise de lâentreprise par les salariĂ©s sous forme de coopĂ©rative. Tel est lâobjet de cette proposition de loi. PROPOSITION DE LOI Article 1er Le code de commerce est ainsi modifiĂ© 1° Le chapitre Ier du titre IV du livre Ier est complĂ©tĂ© par une section V ainsi rĂ©digĂ©e Section 5 Droit de prĂ©emption des salariĂ©s Art. L. 141-33. â Lorsque le propriĂ©taire trouve un acquĂ©reur de son fonds de commerce, il doit le notifier aux salariĂ©s. Cette notification doit mentionner, les conditions de la vente, son prix et la facultĂ© ouverte aux salariĂ©s de consulter lâensemble des documents comptables leur permettant de prendre connaissance de la situation Ă©conomique de lâentreprise. Cette notification vaut offre de vente au profit des salariĂ©s. Elle est valable pendant la durĂ©e de deux mois Ă compter de sa rĂ©ception. Si au moins deux salariĂ©s regroupĂ©s acceptent lâoffre, directement ou par lâintermĂ©diaire de leur mandataire, ils se substituent Ă lâacquĂ©reur dans toutes les conditions de la vente. Les termes des quatre alinĂ©as prĂ©cĂ©dents sont reproduits dans chaque notification. Toute cession intervenue en mĂ©connaissance du prĂ©sent article peut ĂȘtre annulĂ©e Ă la demande de tout salariĂ©. Lâaction en nullitĂ© se prescrit par deux mois Ă compter de la date de publication de lâavis de cession du fonds. Art. L. 141-34. â Un salariĂ© peut agir devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance sous la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, Ă tout moment, dĂšs lors quâil a connaissance de lâimminence de la vente du fonds de commerce qui lâemploie en mĂ©connaissance de lâarticle L. 141-23, de lâarticle L. 141-28 ou de lâarticle L. 141-33. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance peut prendre toute mesure visant Ă garantir lâapplication de ces textes. Il rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de 8 jours. » 2° Le Chapitre X du titre III du livre II est complĂ©tĂ© par une session 3 ainsi rĂ©digĂ©e Section 3 Droits de prĂ©emption des salariĂ©s Art. L. 23-10-13. â Lorsque le ou les propriĂ©taires dâune participation reprĂ©sentant plus de 50 % des parts sociales dâune sociĂ©tĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e ou dâactions ou valeurs mobiliĂšres donnant accĂšs Ă la majoritĂ© du capital dâune sociĂ©tĂ© par actions trouve un acquĂ©reur pour ses parts, il doit le notifier aux salariĂ©s. Cette notification doit mentionner, les conditions de la vente, son prix et la facultĂ© ouverte aux salariĂ©s de consulter lâensemble des documents comptables leur permettant de prendre connaissance de la situation Ă©conomique de lâentreprise. Cette notification vaut offre de vente au profit des salariĂ©s. Elle est valable pendant la durĂ©e de deux mois Ă compter de sa rĂ©ception. Si au moins deux salariĂ©s regroupĂ©s acceptent lâoffre, directement ou par lâintermĂ©diaire de leur mandataire, ils se substituent Ă lâacquĂ©reur dans toutes les conditions de la vente. Les termes des quatre alinĂ©as prĂ©cĂ©dents sont reproduits dans chaque notification. Toute cession intervenue en mĂ©connaissance du prĂ©sent article peut ĂȘtre annulĂ©e Ă la demande de tout salariĂ©. Lâaction en nullitĂ© se prescrit par deux mois Ă compter de la date de publication de lâavis de cession du fonds. Art. L. 23-10-14. â Un salariĂ© peut agir devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance sous la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, Ă tout moment, dĂšs lors quâil a connaissance de lâimminence dâune vente ou dâune cession de parts sociales en mĂ©connaissance de lâarticle L. 23-10-1, de lâarticle L. 23-10-7 ou de lâarticle L. 23-10-13. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance peut prendre toute mesure visant Ă garantir lâapplication de ces textes. Il rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de 8 jours. » Article 2 Le code du travail est ainsi modifiĂ© 1° Le I de lâarticle L. 2325-35 est complĂ©tĂ© par un 7° ainsi rĂ©digĂ© 7° En vue de lâĂ©tude dâun projet de reprise de lâentreprise par les salariĂ©s. » ; 2° Le deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 2323-7-2 est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e En cas dâoffre de vente faite aux salariĂ©s conformĂ©ment aux articles L. 23-10-13 et L. 141-33 du code de commerce, ces derniers ont accĂšs Ă la base de donnĂ©es Ă©conomiques et sociales. » ; 3° Le chapitre II du titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie est complĂ©tĂ©e par une section 7 ainsi rĂ©digĂ©e Section 7 Lâheure dâinformation syndicale Art. L. 2142-12. â Les sections syndicales sont autorisĂ©es Ă tenir, pendant les heures de travail, des rĂ©unions mensuelles dâinformation. Ces rĂ©unions se tiendront dans les locaux syndicaux mis Ă la disposition des sections syndicales en application de lâarticle L. 2142-8, ou, avec lâaccord du chef dâentreprise, dans dâautres locaux mis Ă leur disposition. Chacun des membres du personnel a le droit de participer Ă lâune de ces rĂ©unions, dans la limite dâune heure par mois. Ce temps peut ĂȘtre dĂ©passĂ© en cas de circonstances exceptionnelles. »
Code de commerce article L141-1 Article L. 141-1 du Code de commerce Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles I. - Dans tout acte constatant une cession amiable de fonds de commerce, consentie mĂȘme sous condition et sous la forme d'un autre contrat ou l'apport en sociĂ©tĂ© d'un fonds de commerce, sauf si l'apport est fait Ă une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue en totalitĂ© par le vendeur, le vendeur est tenu d'Ă©noncer 1° Le nom du prĂ©cĂ©dent vendeur, la date et la nature de son acte d'acquisition et le prix de cette acquisition pour les Ă©lĂ©ments incorporels, les marchandises et le matĂ©riel ; 2° L'Ă©tat des privilĂšges et nantissements grevant le fonds ; 3° Le chiffre d'affaires qu'il a rĂ©alisĂ© durant les trois exercices comptables prĂ©cĂ©dant celui de la vente, ce nombre Ă©tant rĂ©duit Ă la durĂ©e de la possession du fonds si elle a Ă©tĂ© infĂ©rieure Ă trois ans ; 4° Les rĂ©sultats d'exploitation rĂ©alisĂ©s pendant le mĂȘme temps ; 5° Le bail, sa date, sa durĂ©e, le nom et l'adresse du bailleur et du cĂ©dant, s'il y a lieu. II. - L'omission des Ă©nonciations ci-dessus prescrites peut, sur la demande de l'acquĂ©reur formĂ©e dans l'annĂ©e, entraĂźner la nullitĂ© de l'acte de vente. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles
La loi du 31 juillet 2014 relative Ă lâĂ©conomie sociale et solidaire, dite loi Hamon[1] a créé, Ă la charge de lâemployeur, un nouveau dispositif dâinformation des salariĂ©s Ă lâoccasion de la cession de leur part, dans le but de favoriser la reprise de PME par les salariĂ©s, la loi Hamon a introduit un droit dâinformation prĂ©alable des salariĂ©s le DIPS, en cas de cession du fonds de commerce ou de la majoritĂ© des parts ou actions dâune part, afin de sensibiliser le personnel Ă la reprise de la sociĂ©tĂ© dans lâhypothĂšse oĂč elle ferait lâobjet dâun projet de cession, la loi impose aux sociĂ©tĂ©s de moins de 250 salariĂ©s dâinformer tous les trois ans le personnel sur les conditions juridiques de la reprise dâune entreprise par ces la suite, la loi du 6 aoĂ»t 2015 pour la croissance, lâactivitĂ© et lâĂ©galitĂ© des chances Ă©conomiques, dite loi Macron[2] est venue amender la loi Hamon en rĂ©duisant notamment son champ dâapplication et en modifiant la sanction qui y est dĂ©crets du 28 dĂ©cembre 2015 [3] et du 4 janvier 2016 [4] viennent apporter des prĂ©cisions sur ces Le droit dâinformation prĂ©alable des salariĂ©s en cas de cession dâun fonds de commerce ou dâune cession de titresLa loi Hamon a introduit un droit dâinformation prĂ©alable des salariĂ©s, applicable depuis le 1ernovembre 2014, en cas de cession dâun fonds de commerce ou de droits sociaux. Cette obligation sâimpose prĂ©alablement Ă la rĂ©alisation de tout projet de cession rĂ©pondant aux critĂšres prĂ©vus par la loi afin de permettre aux salariĂ©s de prĂ©senter une offre de dispositif initial prĂ©voyait que lâobligation dâinformation prĂ©alable Ă©tait limitĂ©e -aux entreprises nâayant pas lâobligation de mettre en place un CE moins de 50 salariĂ©s ainsi quâaux PME de moins de 250 salariĂ©s[5] ; et-aux cessions de fonds de commerce ou de participation reprĂ©sentant plus de 50% des titres dâune SARL ou dâune sociĂ©tĂ© par violation de cette obligation Ă©tait sanctionnĂ©e par la nullitĂ© de la cession que tout salariĂ© pouvait demander dans un dĂ©lai de prescription de deux mois Ă compter de la publication de la cession en cas de cession de fonds de commerce ou de la date Ă laquelle lâensemble des salariĂ©s en avaient Ă©tĂ© informĂ©s en cas de cession de droits sociaux. Cependant, saisi dâune question prioritaire de constitutionnalitĂ©, le Conseil constitutionnel a invalidĂ© la sanction prĂ©vue en cas de dĂ©faut dâinformation des salariĂ©s le 17 juillet 2015.[6]Les principales modifications apportĂ©es au DIPS par la loi Macron et le dĂ©cret dâapplication du 28 dĂ©cembre 2015 sont entrĂ©es en vigueur le 1er janvier 2016.âą La restriction du champ dâapplication du dispositif La loi Hamon avait ouvert le champ dâapplication du dispositif Ă tous les cas de cession », englobant ainsi la vente mais aussi la donation, la fiducie, lâapport, loi Macron a restreint le champ dâapplication du DIPS qui est dĂ©sormais applicable seulement en cas de vente » dâun fonds de commerce ou dâune participation majoritaire dâune SARL ou dâune sociĂ©tĂ© par actions.âą La modification de la sanction DĂ©sormais, en cas de non-respect du DIPS, la nullitĂ© de la vente nâest plus encourue. La juridiction saisie dâune action en responsabilitĂ© pourra uniquement prononcer, Ă la demande du ministĂšre public, une amende civile dâun montant maximum Ă©quivalent Ă 2% du montant du prix de vente.âą Fixation de la date de rĂ©ception de lâinformation en cas dâinformation par LRAR Ă la date de premiĂšre prĂ©sentation Lorsque lâinformation des salariĂ©s est effectuĂ©e au moyen dâune lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, la date Ă laquelle lâinformation est rĂ©putĂ©e avoir Ă©tĂ© reçue est la date de la premiĂšre prĂ©sentation de la lettre, au lieu de la date de la remise de la lettre au destinataire comme prĂ©vu prĂ©cĂ©demment le salariĂ© aurait ainsi pu faire Ă©chec Ă la procĂ©dure dâinformation en ne se dĂ©plaçant pas pour rĂ©cupĂ©rer le courrier.âą Modification du point de dĂ©part du dĂ©lai dâinformation de deux mois prĂ©vu pour les entreprises nâayant pas de comitĂ© dâentreprise Dans les sociĂ©tĂ©s qui n'ont pas l'obligation de mettre en place un CE, les salariĂ©s doivent ĂȘtre informĂ©s du projet de vente au plus tard deux mois avant la vente, afin de permettre Ă un ou plusieurs salariĂ©s de prĂ©senter une offre d'achat de cette dĂ©lai de deux mois est dĂ©sormais apprĂ©ciĂ© au regard de la date de cession qui est entendue comme la date de conclusion du contrat de vente signing et non plus au regard de la date de transfert de propriĂ©tĂ© closing comme prĂ©vu initialement.[7]En pratique, cette modification a un impact sur le calendrier des opĂ©rations, puisque le DIPS devra ĂȘtre purgĂ© avant la signature du contrat de vente Ă lâexclusion de la possibilitĂ© de faire figurer la purge de ce droit comme une condition suspensive Ă rĂ©aliser entre le signing et le closing. En principe, le DIPS est purgĂ© grĂące Ă la signature de lettres de renonciation par lâensemble des salariĂ©s concernĂ©s avant la signature du contrat de vente, ou Ă dĂ©faut par lâexpiration du dĂ©lai des deux Lâobligation dâinformation triennale des salariĂ©s sur la reprise de leur entreprise La loi Hamon impose aux sociĂ©tĂ©s commerciales incluant donc notamment les SNC contrairement au DIPS de moins de 250 salariĂ©s[8] dâinformer tous les trois ans le personnel sur les conditions juridiques de la reprise dâune entreprise par les salariĂ©s, sur ses avantages et ses difficultĂ©s, ainsi que sur les dispositifs dâaide dont ils peuvent bĂ©nĂ©ficier. La finalitĂ© de lâobligation dâinformation triennale est de sensibiliser le personnel Ă la reprise de la sociĂ©tĂ© en cas de projet de cession de cette loi Macron prĂ©cise que lâinformation porte Ă©galement sur les orientations gĂ©nĂ©rales de lâentreprise relatives Ă la dĂ©tention de son capital, notamment sur le contexte et les conditions dâune cession de lâentreprise et, le cas Ă©chĂ©ant, sur le contexte et les conditions dâun changement capitalistique pĂ©riodique dâinformation est entrĂ©e en vigueur grĂące Ă la parution du dĂ©cret du 4 janvier 2016 qui dĂ©termine, dâune part le contenu des informations devant ĂȘtre fournies aux salariĂ©s par lâemployeur, et dâautre part, les modalitĂ©s de communication aux salariĂ©s.âą Le contenu des informations Ă communiquer par lâemployeur aux salariĂ©s au titre de lâinformation triennale 1° Les principales Ă©tapes d'un projet de reprise d'une sociĂ©tĂ©, en prĂ©cisant les avantages et les difficultĂ©s pour les salariĂ©s et pour le cĂ©dant ;2° Une liste d'organismes pouvant fournir un accompagnement, des conseils ou une formation en matiĂšre de reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s ;3° Les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©raux relatifs aux aspects juridiques de la reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s, en prĂ©cisant les avantages et les difficultĂ©s pour les salariĂ©s et pour le cĂ©dant ;4° Les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©raux en matiĂšre de dispositifs d'aide financiĂšre et d'accompagnement pour la reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s ;5° Une information gĂ©nĂ©rale sur les principaux critĂšres de valorisation de la sociĂ©tĂ©, ainsi que sur la structure de son capital et son Ă©volution prĂ©visible ;6° Le cas Ă©chĂ©ant, une information gĂ©nĂ©rale sur le contexte et les conditions d'une opĂ©ration capitalistique concernant la sociĂ©tĂ© et ouverte aux salariĂ©s.âą Les modalitĂ©s de communication La prĂ©sentation de ces informations prend la forme Ă©crite ou orale. Lorsquâelle est faite oralement, elle est donnĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de la sociĂ©tĂ© ou son dĂ©lĂ©gataire Ă lâoccasion dâune rĂ©union Ă laquelle les salariĂ©s doivent avoir Ă©tĂ© convoquĂ©s par tout moyen leur permettant d'en avoir peut donner aux salariĂ©s lâadresse Ă©lectronique dâun ou plusieurs sites internet comportant les informations en question, Ă lâexception des deux derniers points 5° critĂšres de valorisation de la sociĂ©tĂ© et 6° contexte et conditions dâune opĂ©ration capitalistique ouverte aux salariĂ©s pour lesquels une information spĂ©cifique est il convient de souligner que la loi Macron a prĂ©vu une exception au DIPS liĂ©e Ă lâobligation dâinformation triennale. Elle prĂ©voit que le DIPS nâest pas applicable Ă lâoccasion dâune opĂ©ration de vente de fonds de commerce ou de plus de 50% des parts dâune sociĂ©tĂ©, dĂšs lors quâau cours des douze mois qui prĂ©cĂšdent cette vente, celle-ci a dĂ©jĂ fait lâobjet dâune information dans le cadre du dispositif dâinformation pĂ©riodique.[1] Loi n°2014-856 du 31 juillet 2014.[2] Loi n°2015-990 du 6 aoĂ»t 2015.[3] DĂ©cret du 28 dĂ©cembre 2015, entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2016.[4] DĂ©cret du 4 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 6 janvier 2016.[5] Pour ĂȘtre qualifiĂ©e de PME, la sociĂ©tĂ© de moins de 250 salariĂ©s doit en outre rĂ©aliser un chiffre dâaffaires annuel nâexcĂ©dant pas 50 M⏠ou un total de bilan nâexcĂ©dant pas 43 MâŹ.[6] Conseil Constitutionnel, 17 juillet 2015, n°2015-475 QPC.[7] Articles et du Code de commerce.[8] Cette obligation sâapplique Ă un plus grand nombre de sociĂ©tĂ©s que le DIPS dans la mesure oĂč les seuils en termes de chiffre dâaffaires et de total de bilan ne sâappliquent pas pour lâinformation triennale.
articles l 141 1 et suivants du code de commerce