Cesage répondit que le moment le plus important, c’est maintenant, c’est-à-dire l’instant présent ; la personne la plus importante est celle qui se trouve en face de vous, en ce moment même, et la tâche la plus importante est d’œuvrer au bien des autres, de se soucier de leur bonheur. C’est le moment présent, cet instant Découvrezsans plus attendre les raisons qui vous empêchent de saisir l’instant, rendez votre présent plus-que-parfait ! Sommaire : Quand le passé nous hante. Levéritable instant présent ne se préoccupe ni du passé, ni du futur, Il est la joie paisible et tranquille de l’âme qui se manifeste dans le quotidien en vivant un instant Vivreau jour le jour, dans l'instant présent, permet vraiment d'améliorer notre vie, on réduit les effets du stress, on améliore par conséquent sa santé, nos relations aux autres, on ne se complaît plus Lebonheur, ce n’est pas seulement ces petits moments de plaisir où l’on profite de l’instant présent : ce bonheur-là est réel, certes, mais il est en effet fugace, il s’évanouit dans nos mains parce que sa valeur provient de son caractère éphémère, dont la nostalgie devient rapidement l’ombre et le souvenir. Non ; le vrai bonheur, il s’attrape dans Jétais absolument dans l’instant présent : consciente de tout le bonheur que je vivais et qui me remplissait. Vous avez le pouvoir d’arrêter le temps : posez-vous quelques minutes et regardez autour de vous, constatez ce qu’il se passe, le plaisir et le bonheur que vous vivez. Si c’est trop tard pour vous, devenu adulte, attirer l’attention de vos enfants Jfp5K. De nos jours, l’être humain est totalement absorbé par ses activités, ses responsabilités, son travail, sa famille, etc. Et parfois, certains oublient de vivre. Cependant, vivre à fond l’instant présent procure un bien-être profond, qui peut vous mener ensuite au succès dans tout ce que vous entreprenez. Vivre le moment présent la clé du bonheur Hier est derrière, demain est mystère et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent». Ce n’est pas forcément évident, mais cette phrase tirée d’un dessin animé, qui plus est prononcée par une tortue, renferme l’un des plus grands enseignements de notre époque. Dans la pensée positiviste, vivre l’instant présent, c’est la clé du bonheur. Vivre l’instant présent, c’est être ici et maintenant, à l’instant T ». C’est être focalisé sur ce qui se passe autour de soi à cet instant, sans penser à ce qui vient de se passer et à ce qui va arriver. En effet, penser au passé et au futur, c’est se laisser envahir par pleins de sentiments négatifs, comme le regret ou la tristesse par rapport à vos actes passés ou ceux des autres, ou la peur ou l’anxiété de ce qui va arriver. Ainsi, ce n’est qu’en vivant pleinement l’instant présent qu’on peut être heureux. Le moment présent et la foi Avant d’aller plus loin, il convient de clarifier le conflit qui peut subsister entre le concept du positivisme et la foi. En effet, certaines religions font de la vie après la mort l’un des fondements de leurs doctrines. Une personne qui vit le moment présent perd-elle alors sa foi puisqu’il n’a plus la peur de ce qui peut lui arriver après la mort ? Pour rassurer sur cette ligne d’idée, sachez que vivre l’instant présent ne signifie pas transgresser les règles, ni de la société ni de la foi. Au contraire, le concept positiviste préconise que ces règles soient déjà inscrites dans le subconscient de l’être humain, avant même qu’il ne décide de les respecter ou les transgresser. D’un autre côté, vivre l’instant présent, ce n’est pas ignorer la mort qui arrivera tôt ou tard. Il est tout à fait possible de contempler la mort tout en célébrant la vie. Et c’est en vivant à fond chaque seconde de notre vie qu’on la célèbre. L’exemple typique est celui de l’homme qui est capable d’admirer la beauté des plaques mortuaires sans penser à la peur ou à la tristesse que celles-ci peuvent inspirer, même en étant conscient que le nom qui y est inscrit pourra être un jour le sien. Il existe toute une variété de techniques qui permettent de vivre pleinement l’instant présent. Certains comportements peuvent même être spécifiques à certaines situations. Nous allons seulement vous donner quelques-unes de ces techniques afin que vous puissiez vous en inspirer pour trouver la vôtre pour chaque situation. La gestion de la pensée Être conscient de sa pensée afin de pouvoir agir dessus si nécessaire est l’une des exigences de ce concept. La pleine conscience de notre pensée nous permet de l’analyser et de dire stop lorsque la pensée dévie de la bonne voie. Toutefois, certaines pensées négatives ne peuvent être éliminées qu’en agissant. Lorsqu’on a peur d’arriver en retard au travail par exemple, il suffit parfois d’un petit coup de téléphone à la bonne personne pour éviter l’anxiété. Vous pourrez ensuite recommencer à profiter de votre trajet. L’acceptation de la réalité La réalité est ce qui fait l’instant présent. Pris dans un embouteillage par exemple, vous ne devez pas commencer à formuler les phrases qui commencent par si… », surtout si la suite concerne les autres. L’acceptation de la réalité est un grand pas vers le bonheur. Agissez tout simplement, comme en passant le coup de téléphone que nous avons vu dans l’exemple précédent. L’état du flow C’est surtout lorsque vous êtes dans une expérience optimale que vous pouvez profiter pleinement de l’instant présent. L’exemple le plus courant est celui de l’artiste qui est plongé, corps et âme, dans sa passion. C’est dans cet état que l’homme est le plus heureux. En effet, lorsqu’il est dans une totale concentration, il a un contrôle total de ses actions, il trouve un bon équilibre entre le défi et ses propres compétences, il perd toute notion de temps et ses pensées sont quasiment inexistantes. Les sentiments négatifs tels que le stress, l’anxiété et l’ennui sont absents et laissent la place à une sensation de bien-être profond. L’éloignement de la routine et l’acceptation des situations nouvelles Certaines personnes vivent mal les nouveautés et préfèrent vivre dans la routine. Et pourtant, si vous n’avez pas pu être heureux jusqu’ici, il faudrait commencer par changer des choses. Le recours incessant à de nouveaux projets peut amener des émotions nouvelles qui peuvent vous rendre heureux. Un grand bouleversement n’est pas forcément nécessaire. Au contraire, certains changements peuvent réellement vous incommoder. Apprenez à changer petit à petit et à apprécier ces petits changements avant de voir plus grand. L’adoption de la bonne attitude Remplissez votre vie d’attitudes positives. Ayez par exemple de l’optimisme dans tout ce que vous faites. Mettez en avant les solutions et les alternatives plutôt que de vous attarder sur les problèmes et obstacles. Soyez généreux. Donnez plus que vous n’en recevez. Éloignez-vous des personnes trop négatives sans être méchant avec elles. La liste peut être longue si on essayait de lister toutes les attitudes positives qu’il faut adapter. Nous allons nous arrêter ici, mais à vous de trouver la bonne méthode pour éloigner tous les sentiments négatifs de votre vie. Vous êtes ici Accueil > Buzz > Le bonheur ? Vivre l’instant présent et l’apprécier.. 14 février 2010 Connaissez vous les explorateurs du bonheur ? Et oui ils existent des individus et des groupes qui réfléchissent activement sur le bonheur. Mais au fait qu’elle est la définition du bonheur ? Vivre l’instant présent et apprécier chaque geste, chaque échange, .. écouter sa petite voix intérieure, être là dans le moment présent et le savourer… pour moi le bonheur ressemble à cela. Des petits riens du quotidien pleins de sincérité …Johanna s’intéresse au bonheur. Elle a même créé une application pour IPhone Happystep qui mesure de 1 à 7 notre niveau de bonheur Une sorte de radar des personnes heureuses autour de vous. Aujourd’hui elle envisage une opération pour réunir tout ces explorateurs du bonheur, le temps d’une journée, le 05 juin, à la Cartonnerie à Paris. Si vous avez des personnes à lui recommander, contactez là n nnJohanna a rencontré Jessica qui nous livre sa vision du bonheur n nnnnnLe bonheur ? Vivre l’instant présent et l’appréciern nnn nnLe programme de cette rencontre du 05 juin n’est pas encore fixé mais Johanna nous donne quelques pistes parmi les personnes qui s’intéresse au bonheur et que l’on pourrait peut être croiser nn n Etienne Jalenques Psychiatre et auteur de la thérapie du bonheur » n Jean Delumeau Historien et auteur de Une histoire du paradis » n Andrew Clark Directeur de recherche au CNRS pour l’économie du bonheur n Jacques Salomé Psychosociologue et auteur de Pourquoi est-il si difficile d’être heureux ? » n Christian Boiron PDG des laboratoires Boiron et auteur de la source du bonheur » n André Comte-Sponville philosophe et auteur de la plus belle histoire du bonheur » n Christophe André psychiatre et auteur de Vivre heureux. Psychologie du bonheur » n Patrick Viveret Philosophe et auteur de vers une sobriété heureuse » n Mimie Mathy comédienne et auteur de aller simple pour le bonheur » n n nEt comme dit la chanson, …On lui souhaite..tout le bonheur du monde …et que chacun lui donne la main…nnVotre définition à vous du bonheur c’est quoi ?nnLire d’autres articles sur aboneobio sur le bonheur à partager entre amis ou en famille, sur l’envie qui nous pousse à oser et à apprécier, sur les projets de femmes qui innovent….nn++ Ici et maintenant ! n++ Le bonheur ..laissez vous allern++ On a tout pour changer, témoignage laurence abonéobion++ Le retour du bonheur !n++ Ecofood manger sain, se faire plaisir, respecter la planèten++ Envie d’une escapade dans un hébergement bio écolo ?n++ 81 femmes autour du monden++ Les cosmétiques bio le bonheur est il dans le pot sur Envoyé Spécial France 2n++ Cosmétiques bio, le bonheur est il dans le pot ? Droit de réponse à Cosmébio suite au reportage Envoyé Spécialn++ Vous trouvez que les journées sont trop courtes ? Que c’est tout le temps la course ? Bienvenue au club ! Entre le blog, ma nouvelle activité de formatrice, les enfants, leurs activités extrascolaires et toutes les petites choses du quotidien à gérer… J’ai la tête pleine d’informations en permanence. Alors, je note tout pour ne rien oublier. Je suis sûre que vous aussi vous avez plein de listes, non ? En plus de tout ça, notre cerveau produit 60 000 pensées par jour ! De quoi alimenter notre petit vélo intérieur. Sans compter les appels téléphoniques, SMS, mails, messages et notifications que l’on reçoit chaque jour. Franchement, c’est dur de rester dans l’instant présent. Personnellement, cette sursollicitation me disperse complètement. En dehors des vacances, j’ai du mal à apprécier le moment présent et j’ai vraiment envie que ça change. C’est la raison pour laquelle je me penche sur le sujet dans cet article. Qu’est-ce que vivre l’instant présent ? Rassurez-vous, je ne vais pas me lancer dans un long débat philosophique sur le temps… Je vais plutôt essayer de vous donner une définition de l’instant présent aussi simple que possible, avec mes mots à moi. Pour moi, l’instant présent, c’est être dans l’ici et maintenant ou ce qu’on appelle aussi l’état de flow. Ça signifie que vous êtes totalement là, dans le moment présent, physiquement et mentalement. Toute votre attention est focalisée sur ce qui se déroule à l’instant t. C’est un peu comme si le temps s’était suspendu. Ça m’est arrivé pendant mes dernières vacances et j’en garde un souvenir ému. Pendant toute une après-midi, j’ai observé mes filles et mes nièces chercher des coquillages sur la plage de Quiberon comme autant de petits trésors. C’est rare car j’ai tendance à vouloir tout anticiper, organiser, contrôler et à faire 50 trucs en même temps. Mais cette fois-ci, j’étais là, pleinement dans l’instant présent. J’ai ressenti une joie et une plénitude intenses… Un pur moment de béatitude. Pourquoi vivre l’instant présent ? Le passé est révolu Ce n’est pas grave ni mauvais que votre conscience s’échappe parfois dans le passé ou le futur. Ça peut même être très utile dans certains cas. Comme le souligne François Bourgognon et Antoine Gerlier dans leur livre Méditer avec Namatata “Penser au passé permet d’éviter de refaire les mêmes erreurs et de reproduire ce qui a déjà fonctionné. Penser au futur permet de planifier et d’éviter les dangers. Être dans l’imaginaire permet de trouver l’inspiration, de créer.” Mais quand vous pensez au passé, beaucoup d’émotions peuvent également refaire surface tristesse, colère, regret, nostalgie, culpabilité, remords, honte, ressentiment, haine, jalousie… Cela peut causer de la souffrance voire même une dépression. Ce qui est fait est fait ! Vous ne pouvez pas revenir sur le passé, ni le modifier… Y retourner de façon ponctuelle pour vous remémorer de bons souvenirs, si vous avez entrepris une thérapie ou pour vous libérer d’expériences douloureuses, oui. Mais si ce n’est ni agréable ni constructif, pourquoi vous torturer ? Le futur n’existe pas encore Vous projeter dans le futur pour pratiquer la visualisation positive ou pour vous fixer des objectifs concrets, c’est très bien. Par contre, vous focaliser sur un futur plein d’espoir, attendre de lui de vous rendre satisfaits et comblés sans passer à l’action dans le présent pour que la situation change… Bah ça ne marche pas ! Eckhart Tolle, dans son célèbre ouvrage Le pouvoir du moment présent, explique que le mental cherche un substitut à la joie. Alors, il se projette dans le futur qui représente une promesse de satisfaction, tout comme les choses extérieures biens, argent, succès, pouvoir, reconnaissance, relation spéciale… De la même façon, pourquoi s’inquiéter et se stresser dans le présent pour un futur hypothétique ? 90% des choses négatives que vous imaginez ne se produiront sûrement jamais. Ces pensées ont pour seul effet de vous paralyser. C’est ce qui s’est passé pour moi avec mon dernier projet professionnel. Comment savourer l’instant présent ? Observez vos pensées Voici une méthode proposée par Eckhart Tolle, toujours dans son ouvrage Le pouvoir du moment présent. Ecoutez aussi souvent que possible votre voix intérieure. Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs. Ecoutez-la objectivement, c’est à dire sans juger, sans condamner ce que vous entendez. En observant une pensée, vous êtes conscients de celle-ci, mais aussi de vous-même en tant que témoin de la pensée comme si vous étiez quelqu’un d’extérieur à la scène. Elle perd alors de son pouvoir sur vous. Pratiquez la pleine conscience On associe souvent la pleine conscience à la pratique de la méditation, mais, comme l’explique Eckhart Tolle, nous pouvons reporter notre attention sur le moment présent à travers n’importe quelle activité routinière du quotidien. Faites le test ! Choisissez une activité de votre quotidien et entraînez-vous à être pleinement conscients de ce que vous faites pendant toute la durée de cette activité. Ça peut être le moment où vous vous douchez, où vous vous brossez les dents, quand vous faites la vaisselle, quand vous mangez, par exemple. Prêtez vraiment attention à tous vos gestes, votre posture, votre respiration, vos sens goût, odeurs, ce que vous voyez, sons que vous percevez… Et si vous voulez tester la méditation, je vous renvoie vers mon article 10 méthodes pour apprendre à méditer pour de bon ! Faites des activités que vous aimez Quand vous faites quelque chose qui vous procure du plaisir, vous êtes entièrement concentrés sur ce que vous faites. Le temps s’arrête. Vous perdez la notion du temps… Pour certains, ça sera le sport, la lecture, un concert, pour d’autres des activités artistiques, le bricolage, le jardinage ou des promenades en pleine nature. Je vous ai déjà parlé des bienfaits de la balade en forêt justement. Vous pouvez aussi vous initier au yoga ou à la sophrologie. Si vous avez des enfants, passez du temps et jouez avec eux le plus souvent possible. Les jeunes enfants sont à fond dans l’instant présent quand ils s’amusent. Ils ne se posent pas de questions. Inspirez-vous d’eux et retrouvez votre âme d’enfant ! Réduisez les sources de distraction Au cours d’une journée, un Français consulte son smartphone en moyenne 26,6 fois. Il y passe environ 1h42 par jour soit presque 26 jours par an. Perte de temps et source de dispersion énorme. Depuis que j’ai un téléphone portable, je n’ai plus de montre. Il est plus facile aussi à trimbaler que mon gros appareil photo. Je cherche également très régulièrement des idées de recettes sur Pinterest. Sauf que, à chaque fois que je consulte l’heure, une recette ou que je prends une photo, je suis aussi tentée d’aller lire un message qui m’attend sur Messenger, un SMS ou un mail reçu… Du coup, je m’éparpille. Je tente de faire plusieurs choses en même temps et je perds en efficacité. Si vous êtes comme moi, n’hésitez pas à activer plus souvent le mode avion ou à faire une petite detox digitale ! Changez votre rapport au temps Cessez de vouloir contrôler le temps ! Ça ne sert à rien si ce n’est créer du stress et de l’angoisse. Ralentissez le rythme et adoptez plutôt la slow life. Prenez le temps de vivre et profitez des choses vraiment essentielles. Mettez à profit votre temps libre pour vous détendre. Le ménage, la pile de linge sale ou de repassage peuvent attendre… Retirez-vous dans votre bulle, loin de la pression. Essayez de vous réserver chaque jour un vrai moment de calme. C’est quand la dernière fois que vous avez pris le temps de ne RIEN faire ou de prendre du temps rien que pour vous ? Non seulement ça fait du bien, mais il est parfois nécessaire d’être un peu égoïstes de temps en temps. Poster Vis le moment présentAffiches à imprimerNote sur 5 5,00€ Poster Carpe DiemAffiches à imprimer 5,00€ Pour conclure Je vais vous faire une confidence. Cet article me trottait dans la tête depuis le début du mois d’août. Pendant ma 1ère semaine de vacances, je n’arrivais pas à déconnecter. J’avais même emporté avec moi un peu de boulot. Moralité, j’ai pleuré 2 soirs de suite parce que j’étais là, en Bretagne avec ma petite famille, mon frère et mes nièces et j’avais l’impression de passer à côté de tout. J’étais épuisée et irritable. J’ai donc dit stop la semaine suivante. Je n’avais pas tout à fait fini mon travail. Je n’ai pratiquement pas consulté mes mails durant ma 2ème semaine de vacances. Je vous publie cet article de blog avec un peu de retard et vous savez quoi ? Rien de grave ne s’est produit ! Par contre, j’ai profité de chaque instant avec ceux que j’aime et ça, ça n’a pas de prix… Si vous avez des astuces pour vivre pleinement l’instant présent, n’hésitez pas à les partager en commentant l’article. cet article contient des liens affiliés. Je participe au Programme Partenaires d’Amazon. Je touche donc une petite commission si vous achetez un produit sur ce site en cliquant sur mes liens. Ça ne change rien pour vous, mais ainsi vous m’aidez à faire vivre mon blog. Merci pour votre soutien ! Pour moins d’angoisse vivre l’instant présent Dans cet article, je souhaite vous parler de quelque chose qui m’aide énormément au quotidien. Non d’ailleurs, c’est plus que ça ! C’est quelque chose d’essentiel, de véritablement fondamental à toute vie sereine » . Et cette chose c’est l’instant présent. Bon alors je sais, vous entendez souvent ce genre de choses sous différents noms et du coup cela vous embrouille peut-être. Instant présent, Moment présent, l’Ici et maintenant, la méditation, la pleine conscience … Mais au final, sachez que tous ces concepts signifient plus ou moins la même chose être là, maintenant, dans le moment présent. Pas dans le passé, ni dans le futur, mais là, maintenant, dans le seul instant qui existe réellement. Alors vous vous dites peut-être mais il raconte quoi lui? Moi je suis là maintenant, d’ailleurs comment on peut ne pas être là maintenant… ». Sachez que si vous êtes stressé, anxieux, angoissé, alors vous n’êtes pas dans le présent. Car dans l’instant présent, l’angoisse n’existe pas ! Car au fond, c’est quoi l’angoisse ? C’est une peur liée à un élément futur. C’est le mental qui anticipe quelque chose, qui a peur de quelque chose, oui, mais cette chose se trouve toujours dans le futur ! La peur, l’angoisse, la crainte sont forcément liées au futur. Même si ce futur est dans 5, 10, ou 20 secondes, c’est le futur. En revenant dans l’instant présent, là, maintenant, vous arrivez dans un espace temps où l’angoisse n’existe plus. D’ailleurs, je vous dis que la peur est liée à quelque chose de futur. Mais il est fréquent qu’elle soit déclenchée et accentuée à cause d’un évènement traumatisant lié au passé. La première crise d’angoisse, par exemple, peut être tellement traumatisante que la simple idée que cela puisse se passer à nouveau suffira à nous angoisser. Mais une autre bonne chose, c’est que dans l’instant présent, tous les problèmes liés au passé n’existent plus non plus. Car là maintenant, seul le moment présent existe. D’autres l’ont d’ailleurs dit beaucoup mieux que moi Ce qui est passé a fui; ce que tu espères est absent; mais le présent est à toi. Proverbe arabe Dans le moment présent pas de passé, ni de futur Voici tout ce qui ne peut exister dans le moment présent – Adieu le regret passé – Adieu le remord passé – Adieu le sentiment de culpabilité passé – Adieu la déprime passé – Adieu le tourment passé – Adieu l’angoisse futur – Adieu l’anxiété futur – Adieu le stress futur – Adieu la peur futur … En bref, tout ce qui nous pourrit la vie ! Et si vous revenez dans ce fameux moment présent, alors vos expériences traumatisantes du passé n’existent plus non plus. Vos traumatismes d’enfance, vos plus mauvais souvenirs, vos plus gros échecs, vos plus grandes hontes, vos erreurs… tout cela ne trouve pas de place dans l’instant présent. Alors là si tout se passe bien, vous devriez être en train de vous dire que ce moment présent » pourrait très certainement vous faire du bien Mais c’est bien beau tout ça, mais il reste un petit problème … … … … … Comment on fait ?!! Comment vivre dans l’instant présent ? S’installer dans l’instant présent est assez simple en fin de compte. Il suffit d’être là, totalement conscient de ce que vous faites. Pas besoin de grimper au sommet d’une montagne ou de vous retirer au beau milieu d’une forêt pour ça Pas besoin non plus de s’asseoir en tailleur ni de vous allumer un bout d’encens pour ça Pour être présent, il vous faut être conscient de tout ce qui se passe en vous et autour de vous en ce moment-ci Être présent, c’est être conscient de ses sens Donc pour être conscient, il nous faut prendre conscience de ce qui se passe au niveau de chacun de nos 5 sens – Les éléments tactiles – Les sons – Les odeurs – Les goûts – Et ce tout ce qui touche au visuel Par exemple Pour être 100 % dans le moment présent pendant que j’écris, je devrais à la fois – Être conscient de la sensation de mes doigts avec le clavier, de mes pieds au sol, de la température de la pièce, du contact de mes fesses avec la chaise, de ma posture, de ma respiration, du courant d’air qui me passe sur le visage car la fenêtre est ouverte… – Prendre conscience aussi du son des touches du clavier, du bruit du vent, de la musique que j’ai mis en fond, de mon ventre qui fait du bruit parce que j’ai faim, du bruit de la tondeuse du voisin… – Mais aussi de l’odeur de la bougie parfumée que j’ai allumé pour écrire mixée à l’odeur de mon parfum… – Être conscient aussi du goût de jus de pomme qu’il me reste dans la bouche… – Et prendre conscience enfin de tout ce que je vois autour de moi, formes, couleur, intensité lumineuse, contraste, contour des objets etc… Et tout cela en même temps ! Autant vous dire tout de suite que je ne suis pas à 100% dans le présent ! Déjà, si je suis conscient ne serait-ce que d’un de ces éléments pendant que j’écris, c’est déjà une bonne chose ! Cela veut dire que je suis présent. Peut-être pas très intensément, mais au moins, je ne suis ni dans le passé, ni dans le futur. Je ne m’en demande pas plus pour l’instant. Expérimentez l’instant présent en lisant Essayez pour voir. Faites l’exercice suivant Pendant que vous lisez, prenez aussi conscience du contact de vos pieds sur le sol. Par prendre conscience, je veux dire se concentrer dessus. Lisez en restant attentif à la sensation de vos pieds avec le sol. Vous lisez, mais en même temps, vous pensez aussi un peu à vos pieds Vous lisez, et en même temps vous leur apportez un peu de votre attention, un peu de votre conscience. Et bien voilà, vous êtes en train de lire dans le moment présent Bravo ! Vous pensez toujours à vos pieds ? Et oui, je vous ai félicité, et du coup vous ne pensez plus à vos pieds Aller dans le moment présent, c’est facile en fait. Mais ce qui est un peu plus compliqué, c’est d’y rester ! Rester dans l’instant présent de façon continue demande beaucoup de concentration, de vigilance et de discipline. Il faut pratiquer, pratiquer et pratiquer encore. Petit à petit, le but du jeu est d’apprendre à déjouer tous les pièges du mental. Car notre mental n’aime pas ça l’instant présent ». Lui ce qu’il aime c’est le passé. Il aime bien ruminer le passé notre mental. Ou mieux, le futur. Il adore ça le futur notre mental. Envisager tous les scénarios qui pourraient faire que telle chose se passerait mal ou que telle catastrophe puisse arriver ! Essayer de tout prévoir pour que l’avenir se passe comme il l’entend. Le mental aime tout contrôler. Mais la seule chose qu’il ne contrôle pas, qu’il n’aime vraiment pas, c’est le moment présent. C’est pour ça que rester dans ce présent » est si dur. Car cela fait des dizaines d’années que notre mental a le contrôle sur nous. Il connaît donc tout un tas d’astuces pour nous empêcher de rester conscient, là, dans le moment présent. Le mental va constamment essayer de nous ramener dans le passé ou dans le futur. Et notre objectif à nous, c’est de rester dans le moment présent le plus longtemps possible, et de ne pas nous faire piéger par notre mental. Plus on reste dans ce moment présent » et plus on regagne de l’énergie. Plus on fait des choses en conscience, et plus on affaiblit notre mental. Et plus on affaiblit notre mental, plus on gagne en sérénité et en liberté. Ne prenez pas ce que je vous dis pour vrai, essayez. Pour savoir si vous le faites bien, référez-vous à votre degré de bien-être et de paix intérieure. Si vous avez l’impression de récupérer de l’énergie et d’être plus en paix, alors c’est que vous êtes dans le moment présent. Si vous n’entendez plus la petite voix dans votre tête tellement vous êtes concentré sur ce que vous faites au travers de vos 5 sens, alors vous êtes dans le moment présent. Deux des sensations auxquelles vous pouvez avoir accès en continu pour vous exercer sont votre respiration et vos pieds. Personnellement, à chaque fois que mon mental s’emballe un peu trop, je me concentre intensément sur ma respiration ainsi que sur mes pieds. C’est ce qui me permet de rester bien présent, bien enraciné et de ne pas me faire emporter par l’angoisse. C’est ma façon de me raccrocher au présent. Avec le temps, j’ai acquis un solide ancrage et je sais me raccrocher au présent beaucoup plus facilement. Croyez-moi, je n’exagère pas en vous disant que le présent est mon aide la plus précieuse. Encore une fois, n’oubliez pas que dans le présent, la majorité de vos soucis n’existent plus. Cela nécessite par contre de pratiquer chaque jour. Alors essayez, pratiquez. Entraînez votre muscle de présence » et rendez le robuste. Il sera bientôt votre plus grand allié ! J’imagine que vous venez sur mon blog pour avoir des conseils, des outils sur comment être plus serein si je devais vous en donner un seul, ce serait sans doute le moment présent » ! Pour aller plus loin, je vous recommande 2 livres exceptionnels et je pèse mes mots 1 – La sérénité de l’instant de Thich Naht Hanh. J’ai d’ailleurs fait le résumé de ce livre à deux reprises un court, et un plus long Autant vous dire que je crois fortement en ce livre. Il m’a énormément aidé et peut en aider plus d’un autre, de même que tous les livres du même auteur d’ailleurs. 2 – Et Le pouvoir du moment présent de Eckart Tolle, que je relis en ce moment pour la troisième fois. Si je devais garder un livre sur les 300 que j’ai, ce serait celui-ci. Après avoir lu ce livre, vous ne serez plus le même, je vous le garantis. Voici quelques passages qui m’ont beaucoup parlé Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper. Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. » Le mental est un magnifique outil si l’on s’en sert à bon escient. Dans le cas contraire, il devient très destructeur. Plus précisément ce n’est pas tant que vous utilisez mal votre mental; c’est plutôt qu’en général vous ne vous en servez pas du tout, car c’est lui qui se sert de vous. » La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie. » Mais la bonne nouvelle dans tout cela, c’est que vous pouvez effectivement vous libérer du mental. » Si ça vous intéresse, Le pouvoir du moment présent existe en 2 versions Une version très accessible qui coûte autour des 6 euros acheter ce livre sur Amazon Et une version plus chère mais plus agréable à lire à 16-17 euros – acheter ce livre Amazon Précision il existe aussi un second livre, plus orienté pratique » qui est un peu plus simple à lire et donc que certains préfèrent. Ce livre du même auteur s’appelle Mettre en pratique le pouvoir du moment présent . Les 2 livres se complètent de toutes façons assez bien il est aussi disponible en livre audio. Enfin, vous pouvez aussi faire un tour sur l’excellent blog de mon ami Regis dont le nom est …quelle coïncidence … Moment présent. Vous y trouverez beaucoup d’inspiration pour mettre en pratique ce moment présent. Pour finir cet article, voici une autre petite citation sur l’instant présent, que vous pouvez lire tout en pensant à vos pieds ; Occupe-toi du jour présent, car si hier n’est plus qu’un rêve, demain n’est rien qu’une vision. Le jour présent si tu le vis, fera de chaque hier un rêve de bonheur et de ton avenir une vision d’espoir. Alors, occupe-toi du jour présent. Proverbe Sanscrit Pour aller plus loin, lire l’article l’ancrage, une excellente technique pour ceux qui pensent trop. Si ça peut vous motiver à le lire, c’est l’article le plus apprécié du blog ; Angoissés par l’avenir, stressés par le temps, rien ne nous semble plus illusoire que de vouloir vivre pleinement l’instant présent. Notre journaliste a tout de même essayé. Il fait froid, gris, triste. Dehors, c’est la crise, à laquelle je ne comprends pas grand-chose, sauf qu’on va tous finir par perdre notre emploi, se taper les uns sur les autres et mourir dans un accident nucléaire. Alors, l’instant présent, là, tout de suite, je n’ai pas envie d’en profiter…, à moins qu’il ne s’agisse des cinq délicieuses minutes avant 8 heures où je suis au chaud dans mes rêves, juste avant d’écouter les infos. Le reste du temps, j’aime autant me raconter de joyeuses petites histoires, me souvenir d’une anecdote qui me fait encore rire ou tirer des plans optimistes sur la comète. Les rayons des librairies ont beau déborder de livres m’invitant à être zen », à méditer pour ne plus déprimer » ou à vivre mieux ici et maintenant », je ne vois pas comment plonger dans l’instant présent sans sombrer dans l’ je ne suis pas la seule puisque, à les entendre, mes amis aussi passent plus de temps à regretter le passé ou à le ruminer, à idéaliser l’avenir ou à l’appréhender. Pourquoi est-ce si difficile de vivre dans le présent, la seule réalité qui semble à ma portée ? Mon cerveau et le vôtre en est, tout simplement, incapable. Nous n’avons pas de récepteur spécifique pour saisir l’instant, contrairement aux saveurs ou aux odeurs », rappelle Pierre Buser, neurobiologiste, auteur avec Claude Debru du Temps, instant et durée, de la philosophie aux neurosciences Odile Jacob, 2011. Nous nous en remettons donc aux horloges, lesquelles n’ont rien à voir avec notre conception subjective de la durée. Une heure chez le dentiste me semble une éternité et une semaine de vacances, un bref instant. Surtout, précise-t-il, nous élargissons toujours l’instant en le colorant du passé immédiat et du futur proche », comme nous lions les notes de musique entre elles pour constituer une mélodie. D’où cette sensation qu’il nous échappe, que le temps de nous dire qu’il faut en jouir et le poster sur Facebook, il est déjà trop tard… Parvenir à vivre dans l’ici et maintenant est en fait une capacité de l’enfance, de l’époque où nous ne nous posions pas la question. À mesure que nous grandissons, nous acquérons la dimension du temps. Tout petits, nous apprenons à raconter notre journée, à préparer notre cartable, donc à nous remémorer le passé et à prévoir l’avenir », résume Alain Braconnier, psychiatre et psychanalyste. Bien sûr, dans des moments de jeu ou de gaieté, je retrouve parfois la spontanéité, l’insouciance de l’enfance, et je goûte avec plaisir cette liberté. Mais, le plus souvent, vous devez analyser ce que vous avez bien fait ou mal fait, anticiper, choisir… Pour un adulte, être en permanence dans le présent serait d’ailleurs irresponsable », reprend le psychiatre. Pour certains de mes amis, profiter du moment, même un tout petit peu de temps à autre, est absolument impossible ! Constamment dans leurs souvenirs, ils ne peuvent pas s’empêcher de répéter que c’était mieux avant », regrettent leurs actes ou ruminent leurs échecs au point de limiter leurs possibilités. Si je n’avais pas raté le concours d’infirmière il y a dix ans, je serais plus heureuse aujourd’hui », regrette ainsi Catherine, 45 ans, qui reconnaît aussi avoir manqué des occasions de rebondir. Dans la répétition, nous cherchons la réparation, éclaire Katia Denard, psychanalyste. En rejouant la même scène, nous espérons intimement qu’enfin quelque chose va changer. » L’inconscient, disait Freud, ne connaît pas le temps nos souffrances anciennes non réglées restent actives comme si elles dataient d’hier. Et puis, révèle Katia Denard, en ruminant le passé, nous cherchons à rester dans ce que nous connaissons déjà, même si c’est désagréable. Pourquoi changer pour un scénario actuel mais étranger et qui nous fait si peur ? ». D’autres entachent plutôt le présent de leur peur de l’avenir. Perfectionnistes, ils ne peuvent apprécier l’instant, trop imparfait comparé à un idéal inaccessible. Anxieux, ils sont incapables d’en tirer profit, hantés par la crainte de ce qui pourrait arriver de pire, forcément. Peur d'être vraiment là ? Pour moi, goûter le bonheur réveille également une forme de culpabilité. Comme s’il y avait quelque chose de honteux à profiter, que je n’en étais pas digne. Ou, superstitieuse, que ma réjouissance attire le mauvais oeil ou que le passé se répète. Longtemps, je me suis ainsi empêchée de vivre pleinement les bons moments. Au point, parfois, de frôler la prophétie Ne te réjouis pas trop, ça ne va pas durer. Fais-toi de beaux souvenirs », me susurrait une petite voix un poil déprimante. Aujourd’hui, j’ai fait des progrès, j’arrive à être heureuse la plupart du temps. Je ne pense plus, par exemple, lorsque mon compagnon me donne un baiser, que c’est peut être le dernier, qu’il va me plaquer ou se faire écraser par un bus. Si, alors que je suis dans ses bras, je m’inquiète d’être en retard au bureau, c’est parce que si je goûtais vraiment l’instant présent je ne le quitterais pas… En empoisonnant un peu le plaisir de l’instant, vous tentez d’atténuer la souffrance liée à sa disparition possible, souligne Marie-José de Aguiar, gestalt- thérapeute. Le plein bonheur, c’est parfois trop. Craignant que le réveil soit rude, vous choisissez inconsciemment de le parasiter. » Je réalise alors qu’être dans le contact total avec l’autre me renvoie à la peur de la fusion, de la perte de contrôle, de l’engloutissement… et devient mortifère. Être vraiment là, en conscience, est une posture très “impliquante”, poursuit la gestalt-thérapeute. Cela peut même être insupportable si, en plus, cela vous rappelle combien vous avez manqué de ces moments-là auparavant. Ou si cela ouvre sur un besoin de l’autre qui paraît sans fond, terriblement angoissant. » Pour l’atténuer, par pudeur et pour me protéger, je préfère alors regarder ailleurs, gesticuler, parler du passé, de l’avenir, avoir l’air pressée. Bref, je m’organise pour ne pas me dévoiler, ne pas dire mes émotions, mes sensations, ni voir ce qui advient dans la rencontre et le silence. Pourquoi pas, me rassure Marie-José de Aguiar, si c’est plus sécurisant. Le tout, c’est que vous en ayez conscience. » Avec, tout de même, un petit bémol, car être dans l’instant est très créatif. C’est en regardant ce qui se passe entre vous deux, maintenant, qui est inédit et unique, que vous pouvez faire du nouveau ensemble ». Tandis qu’accrochés à nos croyances, à ce que nous imaginons de l’autre ou projetons sur lui, nous ne faisons que reproduire ce que nous savons faire, dans un dialogue de sourds. Chercher le bon ajustement Comment, dès lors, parvenir à goûter le moment présent ? En allant voir ce qui, dans le passé, nous en empêche, et comment nos peurs et nos souffrances se réactualisent aujourd’hui. Après quelques années de thérapie, et même s’il me reste du chemin, je sais que les revisiter m’a bien aidée à les cicatriser. Accepter ce qui a été, c’est aussi endosser votre responsabilité aujourd’hui à changer les choses », me dit Katia Denard. C’est également avoir conscience que vos expériences anciennes ont modelé votre façon d’être, de percevoir la réalité, et que vous l’abordez avec votre subjectivité », m’explique en écho la psychiatre Stéphanie Hahusseau. Faire le lien entre hier et demain, tirer le fil entre ce qui m’a construite et mes projets me permet de savourer pleinement mon existence aujourd’hui. En revenant à votre relation amoureuse et en constatant qu’elle est solide, satisfaisante, vous pouvez aussi avoir confiance et vous rassurer l’expérience du moment vous prouve que le passé ne se reproduit pas », expose Marie-José de Aguiar. À moi, ensuite, de trouver le bon ajustement avec le présent. M’en protéger ou le remettre à plus tard, lorsqu’il n’est pas adéquat. M’y plonger pleinement quand il m’est agréable. Ou le faire durer des heures quand je le trouve un peu trop court. Avec la sensation délicieuse et inouïe de pouvoir arrêter le temps. Pour aller plus loin Épicure, philosophe de l’ici et maintenant Parler d’épicurisme revient à penser immédiatement bonne chère, existence consacrée au plaisir et à la satisfaction de toutes nos envies. Pourtant, la philosophie d’Épicure 341-270 av. est un peu plus complexe. Dans sa conception de la vie, il rappelle qu’à tout moment il faut parvenir à vivre l’instant présent pour mieux se soustraire à une angoisse majeure celle de la mort. Dans sa fameuse Lettre à Ménécée, il explique qu’il est inutile de s’en faire pour un avenir hypothétique, incertain, qui ne dépend pas de nous et qu’on ne saurait maîtriser. S’angoisser inutilement pour le futur ne sert qu’à gâcher le présent. D’où l’importance de s’imposer quatre règles de vie ne pas craindre les dieux ; ne pas craindre la mort ; le bien est facile à atteindre ; on peut supprimer la douleur. Un moyen de vivre sans que l’âme soit troublée », principe qu’Épicure nomme ataraxie. Elsa Godart Et quand le moment présent est trop dur ? Un deuil, une maladie, des fins de mois angoissantes… On donnerait tout pour faire autre chose, être ailleurs, avec des gens dont l’instant présent est joyeux et contagieux, quand le nôtre est sombre et oppressant. Pour le moine bouddhiste Thich Nhât Hanh, mieux vaut pourtant reconnaître notre douleur, la prendre dans nos bras comme une maman avec son bébé qui pleure » et, ainsi, petit à petit, attendre qu’elle s’apaise. La décrire afin de l’apprivoiser, conseille la psychiatre Stéphanie Hahusseau. Est-ce qu’elle brûle, est-ce qu’elle tord le ventre ? Est-ce qu’elle est ronde, pointue ? » Certains préfèrent se rendre utiles en faisant du café pour toute la famille endeuillée, ou aller courir et ne penser qu’à leur foulée. Une manière comme une autre de s’appuyer sur l’instant – une cuillerée de sucre après l’autre – ou de revenir à sa respiration.

le bonheur c est l instant présent