Vousdonc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. Philippiens 3:3 Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.
Votrebonheur n'est pas le fruit du hasard. Cette joie qui vous touche, aujourd'hui, est à la hauteur de votre sagesse et de votre générosité. Bravo à vous et que le bonheur et la
queta nouvelle année soit comme un feu d’artifice : éclatante, surprenante et une lumière dans le ciel! je te souhaite une bonne nouvelle année, ressemblant à une
Parceque le bonheur est parfois Ă portĂ©e de main, on prend le parti d’agrĂ©menter son quotidien d’activitĂ©s fun et ludiques conçues comme autant de petites cĂ©lĂ©brations de joie, Ă
Précédent1 234 5 Suivant Librairies éphémères cet été au Grand Bain à la Madelaine. Lecture - Conte - Poésie La Madelaine-sous-Montreuil 62170 Du 15/06/2022 au 10/09/2022 Organisé par Fenêtres sur Livres Du samedi 15 juillet au Samedi 10 septembre Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil ----- Nos petites librairies se composent de romans, d’essais,
Etpour que vous n’oubliiez pas le si beau message que vous avez lancé avec votre calicot : « Avec Jésus, la joie est là ! » Encore une fois ! « Avec Jésus, la joie est là ! » Je vous souhaite à tous cordialement un bon dimanche et un bon déjeuner. N’oubliez pas, s’il vous plaît, de prier pour moi. Au revoir! Et beaucoup de joie!
hrsTLCT. Note de l’éditeur Ceci est le troisième chapitre de la série La joie La banque est un endroit barbant. Ou, du moins, c’est ce que la plupart des gens pensent – à moins que vous ne soyez le fils d’un banquier, ce qui est mon cas. Vous voyez, de temps en temps, mon père m’emmenait au travail avec lui et m’occupait avec tout ce qu’il pensait qu’un garçon de dix ans trouverait intéressant dans une banque. Je finissais toujours par fixer le présentoir de faux billets – une vitrine de taille moyenne qui montrait, côte à côte, de la vraie et de la fausse monnaie et comment on pouvait faire la différence. Savoir faire la différence entre de la vraie et de la fausse monnaie n’est pas seulement intéressant pour un enfant dans une banque ; c’est aussi une illustration importante, notamment lorsqu’il s’agit de faire la différence entre la vraie joie et la fausse joie. Vous n’avez peut-être pas établi de corrélation directe entre la valeur de l’argent et la joie, mais considérez l’importance de la joie. La joie nous indique ce que nous apprécions le plus dans la vie ; elle nous définit en tant que personnes. Alors, pouvez-vous repérer une joie factice, ou superficielle ? Pour ce faire, vous devez être capable de faire la différence entre quatre types de joie la fausse, l’inconstante, l’éphémère et l’éternelle. La fausse joie est la contrefaçon la plus flagrante de la vraie joie. La fausse joie est la joie que les gens prennent dans le péché, l’appât sur l’hameçon de la tentation. C’est la joie de la conquête sexuelle qui a conduit David à commettre l’adultère avec Bethsabée et la joie de s’en sortir qui l’a conduit à faire tuer son mari 2 S 11. Cette fausse joie et son attrait creux rendent le péché possible et répétable. La fausse joie n’est pas une vraie joie. Ce n’est qu’un désir pécheur et marqué par des désirs impurs qui se fait passer pour de la joie, provoquant un plaisir momentané alors même qu’il empoisonne votre âme. Ainsi, notre première règle pour repérer la fausse joie est la suivante la vraie joie ne peut être trouvée que dans les limites de la loi de Dieu. Le deuxième type de joie est la joie inconstante. La joie inconstante est un plaisir qui dépend des circonstances. Lorsque la vie va bien, le bonheur abonde, et l’on suppose que Dieu est proche. Lorsque la vie est un marasme, une dépression et une obscurité, la joie inconstante est introuvable, et Dieu semble être loin, très loin. Si la vraie joie réside dans les circonstances agréables comme dans les circonstances terribles, les circonstances peuvent aussi masquer la vraie joie, surtout dans la souffrance. Ainsi, la joie inconstante n’est que cela, inconstante et de saison. Et c’est là notre deuxième règle les circonstances ne peuvent ni produire ni entraver la vraie joie. Le troisième type de joie est la joie éphémère, un type de joie enraciné dans la grâce commune de Dieu envers tous les hommes. Si vous êtes un être humain, quel que soit votre état spirituel, Dieu vous a béni Mt Et ces bénédictions appellent la joie comme réponse à la bénédiction gracieuse de Dieu. Ces bénédictions comprennent une variété de choses telles que les talents, la famille, les possessions, la santé, les réalisations, la beauté d’un lever de soleil, et même les leçons apprises à travers des épreuves difficiles. Il s’agit d’une joie véritable, présente en toutes circonstances, vécue par tous les hommes ; néanmoins, c’est une joie qui est éphémère. Elle est éphémère parce que ce monde et toutes les bontés qu’il a à offrir ne sont pas tout ce qui existe. Si vous avez le monde et que vous n’avez pas Dieu, vous n’avez rien. Et nous avons donc notre troisième règle le meilleur que ce monde a à offrir est une joie éphémère. Le quatrième type de joie, la plus authentique, est la joie éternelle, ainsi nommée parce que c’est une joie qui vient du Dieu éternel et qui est dirigée vers lui, une joie qui est la propriété unique des chrétiens. La joie éternelle est le plaisir que Dieu éprouve en lui-même, dans sa création et dans sa mission rédemptrice. Ce n’est que par la foi en Jésus que vous, en tant que chrétien, pouvez partager et expérimenter cette joie. Lorsque vous glorifiez Dieu, vous participez à la joie qu’il éprouve en lui-même. Lorsque vous regardez la création, vous ne la voyez pas seulement comme belle, mais comme révélant la beauté de Dieu en tant que Créateur. Lorsque vous réfléchissez à votre salut, vous vous délectez avec joie de la grâce élective de Dieu à votre égard, imméritée et riche. C’est cette joie qui est la possession du chrétien dans la souffrance et la prospérité, dans cette vie et dans la suivante, par Jésus-Christ notre Seigneur. Et voici donc notre dernière règle la joie véritable et durable ne se trouve qu’auprès de Dieu en Christ. Vous avez maintenant vu côte à côte la joie contrefaite et superficielle et la vraie joie. Vous avez retenu quatre règles qui vous serviront lorsque vous examinerez votre vie. Ne vous contentez pas d’une joie bon marché et contrefaite. Cherchez à vous emparer de la joie véritable et profonde. Le petit catéchisme de Westminster a raison lorsqu’il dit que le but principal du chrétien est de glorifier Dieu et de trouver son bonheur en Lui pour toujours, car, en fin de compte, la joie n’est aussi bonne que son objet. Cet article a été publié à l’origine dans le Tabletalk Magazine.
"Ravaler le bonheur à un produit commercial, à un bien-être dans son coin, c'est assurément oublier la dimension sociale, solidaire du bonheur et de la joie," estime Alexandre Jollien. Getty Images/iStockphoto Quelle est la place des philosophies antiques dans votre vie d'homme et de philosophe? Je suis né avec un handicap moteur cérébral et j'ai été placé dès l'âge de 3 ans, pendant dix-sept ans, dans une institution spécialisée. Happé dans le combat contre le handicap, je considérais les choses de l'esprit comme fort éloignées du quotidien. Un prêtre m'a parlé de Socrate, de Platon, et une véritable passion est née. Les philosophes antiques allaient me prêter leurs outils, m'inviter à oser une autre vie. Avec Socrate, j'essayais devant la moquerie des autres de me rappeler que nul n'est méchant volontairement, qu'il faut travailler à vivre meilleur plutôt qu'à vivre mieux. C'est-à -dire sculpter sa personnalité, affiner son sens du vrai au lieu de se focaliser sur le décor au sein duquel se passe notre vie. Les stoïciens, en distinguant ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas, m'apprenaient à faire le départ entre les luttes qui devaient capter toute mon énergie. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement "Ne cherche pas à ce que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille que les événements arrivent comme ils arrivent." Il s'agit donc de travailler essentiellement sur la façon dont nous regardons le monde. Epicure, en disant que le bien était facile d'accès, m'aidait quant à lui à construire un art de vivre qui découvre la joie où elle se donne, à nourrir une sorte de sobriété heureuse pour tant d'épreuves. Bref, les philosophes antiques m'ont apporté une orientation, une fin, une aspiration devenir un "progressant", inscrire la vie dans une dynamique, se convertir chaque jour à un mode de vie philosophique. NOTRE DOSSIER >> C'est quoi le bonheur? Quelle est votre définition du bonheur? Je préfère la notion de joie à celle de bonheur, qui me paraît par trop idéale, lointaine, incompatible avec les hauts et les bas de l'existence, sans parler de l'instrumentalisation qui en est faite aujourd'hui. On en fait un produit de consommation qui peut tourner à vide, loin de la solidarité et du fond du fond où se joue une vie authentique. A mes yeux, il y a trois piliers qui aident à la vie heureuse. D'abord, s'engager sur un chemin spirituel, se lancer dans une ascèse au sens d'exercices spirituels tels que la prière ou la méditation, mais aussi tout travail qui nous invite à nous déprendre de nous-mêmes et à aimer davantage l'autre et le monde. Ensuite, on ne saurait faire le voyage seul, d'où la nécessité de s'entourer d'amis. Sans jamais nous juger, ils nous rappellent constamment qu'il s'agit de devenir nous-mêmes sans être le prisonnier du "je" ni entrer dans la dictature du "on" si bien décrite par Heidegger. J'aime un film parce qu'on aime actuellement ce film, j'agis de la sorte puisqu'on agit comme ça aujourd'hui... Loin de se démarquer absolument des autres, sans être le prisonnier de notre petit moi, il s'agit de slalomer entre ces deux écueils. Enfin, oser la solidarité, poser chaque jour des actes généreux, aider concrètement sans commisération est essentiel à la vraie joie. "Nous sommes, comme le disait Aristote, des animaux politiques, et c'est en compagnie de l'autre que peut se vivre le vrai bonheur," observe Alexandre SoonchoelComment expliquez-vous le succès actuel des livres sur le bonheur et le bien-être? Que dit-il de l'état de notre société? Je ne suis pas sociologue. Ce que je constate cependant, c'est le déclin des grandes religions qui naguère nous donnaient des repères, une destination, une façon de vivre au quotidien. La question du bien-être et du bonheur l'a emporté sur l'aspiration au salut et même sur des idéaux qui dépassaient l'individualité tels que la lutte pour une société plus juste, plus solidaire, plus humaine. Le but de la vie s'est comme rétréci sur un confort individuel qui est peut-être perçu comme un droit. Le rapport au temps aussi a beaucoup changé. Il me semble qu'aujourd'hui tout est urgence, le bonheur doit être conquis ici-bas car la science ou la critique ont déboulonné un Dieu consolateur qui étendait les dimensions de notre vie à l'éternité. D'où cette tentation d'instrumentaliser le bonheur, d'en faire un produit de consommation et de passer à côté de l'essentiel nous sommes des êtres profondément spirituels, le bonheur ne saurait se fabriquer seul dans un coin. LIRE AUSSI >> Luc Ferry et Frédéric Lenoir le bonheur, une quête impossible? Nous sommes, comme le disait Aristote, des animaux politiques, et c'est en compagnie de l'autre que peut se vivre le vrai bonheur. Avec l'éclipse des grandes religions et des traditions spirituelles peut apparaître un manque de repères. Dès lors, comment ne pas être enclin à vouloir bricoler un bonheur sur mesure? Il est fréquent que ce bonheur fasse appel aux sagesses antiques. Celles-ci sont très à la mode. Quel est votre regard sur la manière dont elles sont lues et comprises? Lorsqu'on demandait à Epictète qui il était, il répondait "Un esclave en voie de libération." Le génie des sagesses antiques est de proposer un art de vivre, des exercices spirituels, une ascèse pour nous conduire comme par la main vers la sagesse, cet état de l'être qui n'est plus le jouet des circonstances extérieures, qui ne vit plus en pilotage automatique et qui s'épanouit dans la pratique d'une vertu joyeuse. S'engager en philosophie, c'était pour eux changer de mode de vie. Rien à voir avec une activité annexe à laquelle on se consacrerait une fois réglées les affaires courantes. A-t-on encore le courage et le désir aujourd'hui de devenir des "progressants", de changer de comportements, de trier nos opinions pour qu'elles reflètent mieux le réel ou, pressés que nous sommes, cherchons-nous dans les sagesses antiques quelque médication épisodique, histoire de booster notre vie ou de nous assommer pour oublier le tragique de l'existence? Le retour aux sagesses antiques serait un soutien magnifique si on le vivait comme un appel à la conversion de tout l'être et une invitation à sortir de la prison du moi. Car la quête de bonheur peut être tyrannique et devenir source de souffrance. Comment échapper au risque d'injonction au bonheur? Aujourd'hui pèse sur les individus mille et une injonctions dont celles du lâcher-prise et du "sois heureux!" Une telle dictature peut laisser bien du monde sur la touche et faire oublier le tragique de l'existence. Précisément, le défi consiste à trouver un peu de paix et de joie au coeur d'un monde secoué par l'injustice et la violence, au sein d'un quotidien dans lequel, quoi que l'on fasse, il y a toujours quelque chose qui grince. LIRE AUSSI >> Comment trouver son bonheur? L'idéal d'un bonheur parfait cause des dégâts et peut enfoncer encore plus celui qui a du mal à sortir du mal-être. Spinoza nous aide sur ce chemin en nous faisant comprendre que la première étape est peut-être de repérer ce qui nous met réellement en joie ici et maintenant. Au lieu d'aspirer à un bonheur clés en main, il s'agit plus modestement de découvrir la joie au coeur de notre vie. La première étape, c'est d'apprendre à cohabiter avec les traumatismes, les blessures qui peuvent agiter un coeur et de ne pas en faire un drame. On peut éprouver une grande joie même si nous trimballons derrière nous une foule de manques, de peurs et d'épreuves. "C'est peut-être là l'urgence et le défi au centre de cette agitation, trouver une qualité d'être qui nous arrache doucement à l'état de marionnette et d'esclave des conditions extérieures," avance Alexandre vivons, en Europe, dans une société de moins en moins religieuse. Peut-on vivre sans spiritualité? Il est difficile de définir la spiritualité sans tomber dans des caricatures ou l'opposer au quotidien. Oser une vie spirituelle, c'est cesser de vivre sous le mode du pilotage automatique, descendre au fond du fond, loin des rôles, arrêter de se mentir, affronter les mille et une contradictions qui peuvent se lever dans un coeur. Nietzsche nous aide sur ce chemin "Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse." Je ne crois pas qu'il soit possible d'être entièrement coupé d'une vie intérieure, de ne jamais se poser la question du sens, de ne jamais vouloir progresser intérieurement. Mais il est vrai qu'aujourd'hui les réseaux sociaux et la dictature du portable ne nous invitent pas toujours à faire retraite en nous-mêmes, à oser ne pas meubler ni fuir les blessures et les fantômes qui peuvent monter d'un coeur qui arrête de s'affairer en tous sens. LIRE AUSSI >> "Etre heureux, c'est choisir" C'est peut-être là l'urgence et le défi au centre de cette agitation, trouver une qualité d'être qui nous arrache doucement à l'état de marionnette et d'esclave des conditions extérieures. Il est mille et une façons de se risquer à une vie spirituelle. Les religions offrent des chemins merveilleux. Chacun est libre, heureusement, de bâtir sa voie, pourvu qu'elle ne soit pas instrumentalisée par le petit moi. La vocation d'un chemin est de nous rendre plus libres, plus aimants, plus joyeux. Grace au succès de leurs livres, certains "professeurs de bonheur" se trouvent à la tête de systèmes très lucratifs. N'y a-t-il pas un risque d'instrumentalisation de notre quête de bien-être? Ravaler le bonheur à un produit commercial, à un bien-être dans son coin, c'est assurément oublier la dimension sociale, solidaire du bonheur et de la joie. Si nous vivons en société, si nous nous mettons en couple, si nous fondons une famille, c'est bien parce que nous croyons que c'est ensemble que peut se bâtir la vraie joie. Dès lors, nous pouvons considérer chaque être humain comme un coéquipier qui avance avec nous vers la vraie joie. Le bonheur est une question par trop essentielle, vitale pour être réduit à n'être qu'une denrée, une propagande fructueuse. Il répond à un besoin, à une aspiration profonde et sacrée, et le défi est de l'entendre, de s'y atteler corps et âme, sans vendre des illusions. Dernier livre paru Vivre sans pourquoi Points Lire Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
Depuis toujours, les mystiques comme les philosophes se penchent sur la question du bonheur. Pour eux, c'est en cultivant la joie qu'on peut atteindre le bonheur profond. Cette émotion intense et mystérieuse est parfaite car elle touche la globalité de l'être. Elle apporte des dons qui transforment notre vie. Nous recherchons tous à atteindre le bonheur. Les grandes sagesses de l’histoire de la pensée humaine ont toutes tenté de définir les ingrédients qui permettent d’y parvenir. Pour de nombreux philosophes dont Spinoza, ou des mystiques comme saint Jean de la Croix ou sainte Thérèse d’Avila, c’est à travers la joie qu’on trouve le bonheur. Selon eux, cultiver la vraie joie nous permet de traverser les épreuves de l’existence avec force. À l’inverse du plaisir qui peut s’obtenir facilement, la vraie joie, appelée par les mystiques la joie parfaite, est d’une toute autre nature. Elle est plus profonde et plus mystérieuse à la fois. Elle touche la globalité de notre être l’esprit, le corps et le coeur. Elle nous prend tout entier. Elle nous fait chanter, danser, rire, exulter…Lire aussi Une clé pour entretenir la joie de vivre de son enfantÀ chaque fois que nous rencontrons la joie, nous nous sentons exister plus et mieux. Cette joie parfaite est très présente dans l’Évangile. Elle est en lien avec Jésus et sa relation à Dieu. Le Christ nous révèle que la source de la joie est en Dieu. Par conséquent, elle est mystérieuse. Nous découvrons que nous sommes dans la joie lorsque nous nous rapprochons de Dieu. La sagesse de cette joie parfaite nous fait découvrir une clé essentielle pour mieux vivre il ne s’agit pas d’éviter la souffrance, mais de la traverser en grandissant. Jésus fait exactement la même chose. Quand il cherche à convertir des pécheurs, c’est en les faisant grandir, en leur montrant quelque chose qui les met dans la aussi Les grâces de la gratitudePar exemple, Zachée. Ce collecteur d’impôts est attiré par Jésus dès qu’il le voit. Jésus lui dit ce midi, je vais venir dîner chez toi ». Et Zachée est tellement bouleversé par le regard de Jésus que, pour la première fois de sa vie, il se sent aimé. Il se convertit, non parce que Jésus lui a fait une leçon de morale, mais parce qu’Il ressent cette joie que l’on connaît quand on se sait aimé. Jésus nous appelle ainsi à la joie parfaite qui n’est autre que cette émotion qui nous relie à l’amour. Telle est la joie, cette joie qui transforme la vie en apportant comme grâces une reconnaissance débordante et une confiance totale. C’est comme l’écrit le père Lev Gillet 1893-1980 moine de l’Église d’Orient, dans ses magnifiques méditations sur la joie Si nous marchons dans la vie avec ces deux sentiments avec le souvenir de tout ce que Dieu a fait pour nous et la confiance absolue dans ce qu’Il fera pour nous, nous n’avons rien à craindre ». Découvrez en images ces magnifiques paroles de la Bible sur les dons de la aussi Les conseils des grands saints pour retrouver la joie de vivre
Vous voulez apporter plus de lumière et de joie ? Dites cette prière, puis attendez avec impatience d'apporter de la joie et d'inonder à nouveau votre sur 07/05/2020Foi et joie sont pratiquement synonymes. Pourtant, nous trouvons ceux qui marchent sur le chemin de l’espoir ainsi, tristes, vaincus et déprimés. Dieu nous donne un nouveau départ lorsque nous tournons notre cœur vers lui. Si votre vie est faible et pleine de repentance, et si vous vous sentez épuisé de joie, dites cette simple prière de joie. Puis attendez avec impatience d’apporter la joie et le déluge que vous êtes à nouveau. Prière de la joie de vivrePère, ta Parole est ma source d’encouragement. Aujourd’hui, je veux échanger mon visage sans joie contre un esprit de louange et de gratitude. Je te demande de recycler ce vieux moi, usé et sans force, en une nouvelle personne avec une perspective renouvelée, avec enthousiasme, un regard de Dieu sur ma vie, ma prospérité et les circonstances. Restaurez la joie originelle que j’ai trouvée lorsque j’ai posé les yeux pour la première fois sur Sa Vérité. Rendez-moi nouveau ! Mon esprit a besoin de votre résurrection. Respirez dans mes narines le souffle de vie du ressuscité, comme vous l’avez fait avec Adam. Esprit Saint, remplis-moi de la lumière l’amour de mon Créateur ! Vois la souffrance de mon âme et demande-lui de se réjouir à nouveau ! Remplis-moi de bonne nourriture et rends-moi mes sentiments pour mes amis qui m’aideront à marcher sur ce chemin avec bonheur ! La joie est votre volonté et votre chemin ! Je choisis d’être heureux aujourd’hui ! Et j’attends avec impatience que Tu me remplisses de joie une fois de plus. Au nom de Jésus. Amen ! Prière pour le bonheurSeigneur, il y a des moments, des jours, où je sais que j’ai été pécheur, et je voudrais que tu me pardonnes. Je te prie d’apporter du bonheur dans ma vie afin que je puisse à nouveau faire face à ce repentir. Je t’en prie, Seigneur, enlève-moi les larmes et la dépression maintenant, car je m’y suis accroché à cause du passé. S’il te plaît, apporte-moi ce miracle de paix, que je veux et dont j’ai tant besoin. Je vous aime. Je t’aime. Amen ! Une histoire biblique sur la joie du SeigneurIl y a des moments où nous concluons que nous avons perdu une occasion de vie, Seigneur. C’est presque toujours une façon de faire son deuil. Néhémie avait ramené les Juifs exilés à Jérusalem pour trouver les murs de la ville en ruine totale. Lorsque les Israélites ont commencé à reconstruire les murs, ils ont aussi commencé à reconstruire leur vie, en se ravivant avec la Parole du Père. Ce faisant, ils ont découvert, comme nous tous, que leur vie n’était pas entièrement alignée sur les principes du Père. Cela leur a donné des raisons de regretter. Tout d’abord, Néhémie a encouragé les Israélites massacrés à manger de la bonne nourriture ! N’oubliez pas de bien nourrir votre corps quand vous avez des signes de dépression. Il n’ignore jamais la physicalité de notre vie. Nos corps sont Son temple et doivent être conservés avec soin. Dieu vous a-t-il manqué d’une manière ou d’une autre, et est-ce devenu une source de tristesse pour vous ? Laissez le doute et la repentance s’évanouir. Commencez à boire la douce présence de la lumière et sa douce Vérité… Et il leur dit Allez, mangez de la graisse et buvez de la douceur, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé pour eux-mêmes ; car ce jour est consacré à notre Seigneur. Ne vous affligez donc pas vous-mêmes, car la joie du Seigneur est votre force Néhémie 810.
Pour parler de joie et de bonheur, de la lucidité également qui en est peut-être la condition, André Comte Sponville, auteur d’une trentaine de livres mais dont le premier, il y a près de quarante ans, portait justement pour titre Traité du désespoir et de la béatitude, est l'invité de "Sous le soleil de Platon", dans la caverne de France Inter. La lucidité peut-elle nous rendre heureux ? André Comte Sponville a réfléchi grâce à ses lectures d'autres philosophes, mais aussi grâce à sa vie personnelle. Il a connu des drames, le suicide de sa mère, et la mort de son bébé de 6 semaines d'une méningite. Le penseur nous invite dans cette émission à adopter la lucidité et nous délivre une philosophie accessible et enthousiasmante du bonheur, ou comme il le dit "du désespoir gai". Faut-il préférer la lucidité à l'illusion ?André Comte Sponville répond par l'affirmative à cette question, sans l'ombre d'un doute. La lucidité vaut mieux que l'illusion "la lucidité, c'est d'abord une exigence intellectuelle. Pour un intellectuel, c'est une exigence morale, finalement. Je me souviens d'un colloque il y a 30 ans de ça en Espagne sur l'illusion. Nous étions une dizaine d'intellectuels français et j'étais surpris de voir que neuf sur dix, tous sauf moi, célébraient l'illusion. Moi, au contraire, je célébrais la désillusion parce qu'il me semble que l'amour de la vérité est la première vertu pour un intellectuel, donc la lucidité en soi, ça vaut mieux que l'illusion, que le mensonge, etc." Quant à savoir si la lucidité rend heureux, le philosophe a une réponse plus nuancée "je ne dirais pas que la lucidité rend forcément heureux, mais je dirais que l'illusion rend très souvent malheureux parce qu'elle ne tient pas la route. Finalement, à chaque fois qu'on se fait des illusions sur le réel, le réel nous rappelle à l'ordre, à chaque fois que l'on vit un espoir, l'on finit par être déçu." Pour lui, la lucidité est une condition au bonheur "Parce que quand on se fait des illusions sur le réel, on finit par être déçu. Et donc la lucidité, sans suffire toujours au bonheur, est une condition du bonheur lucide. Et puis un bonheur sans la lucidité est un bonheur illusoire. On n'a pas envie de ça. On a envie d'être heureux dans la vérité, dans le peu de vérité auquel nous avons accès." Sa mère s'est suicidée lorsqu'il avait une trentaine d'années. Il explique ce geste de désespoir par la déception, comme il le dit "Maman s'est tuée par déception. Elle s'est tuée parce que depuis des années, la vie ne correspondait pas aux espoirs qu'elle s'en était faite. [...] Mon idée, c'est ce que j'ai défendu dans mon premier livre, c'est que lorsque la vie ne correspond pas aux espoirs qu'on s'en était faits, ce n'est pas la vie qui a tort, ce sont nos espoirs qui, dès le départ, sont vains, illusoires, mensongers." Qu'est-ce que le bonheur ?André Comte Sponville décrit ce qu'est le bonheur, si fragile "Les plus grands moments de bonheur, c'est justement les moments où je n'avais plus rien à espérer. Si vous espérez que ça dure, vous avez peur que ça ne cesse. Et déjà , votre bonheur n'est plus, n'est plus pur si vous voulez. Et donc j'avais expérimenté qu'il y a effectivement un gai désespoir et qu'au fond, les plus grandes joies se reconnaissent à ceci qu'elles ne laissent plus rien à espérer." Il délivre une définition en creux "le bonheur, c'est simplement le contraire du malheur. Vous allez me dire on n'est pas très avancés, on est considérablement avancés parce que le bonheur, à la limite, personne ne sait ce que c'est. [...] Mais le malheur, on sait ce que c'est. Le malheur, ce n'est pas du tout un idéal. C'est une expérience, en tout cas pour tous ceux qui ont été vraiment malheureux au moins une fois dans leur vie." "Aimer la vie telle qu'elle est"Pour le philosophe, mieux vous arrêter de se bercer d'illusions. Le rêve n'est pas forcément synonyme de bonheur, loin de là . Il explique "il y a un moment où il faut mieux aimer la vie telle qu'elle est, y compris avec ses angoisses, que rêver perpétuellement d'une vie sans angoisse. Autrement dit, arrêtons de rêver la sagesse. Il y a une formule qui m'a toujours paru résumer une forme de débilité contemporaine. C'est la formule 'Va au bout de tes rêves'. Mais bien sûr que la plupart de nos rêves sont parfaitement idiots ou irréalisables. Ou alors, si on veut sauver la formule, je vous propose la formule suivante 'Va au bout de tes rêves réveille-toi'." Cet épisode passionnant est à écouter dans son intégralité... Quelques ouvrages d'André Comte-SponvilleDictionnaire Philosophique aux éditions PUF Bonjour l'angoisse ! et autres impromptus aux éditions PUF Le plaisir de penser - une introduction à la philosophie aux éditions Vuibert
que la joie et le bonheur soit toujours avec vous